Pleurs du soir de bébé : enquête et solutions l'apaiser et s'apaiser !

Les heures de coucher sont synonymes d’angoisses pour de nombreux parents. Les pleurs du soir de bébé sont au cœur des appréhensions : véritables moments de crise, les larmes du soir épuisent aussi bien l’enfant que les parents. Arriver à calmer le nourrisson relève alors du défi : si les mamans se demandent comment procéder, elles se retrouvent rapidement à court d’idées. Je vous explique tout ce qu’il faut savoir pour mieux faire face à la situation.

Pleurs du soir : à quoi sont-ils dus ?

Passé son premier mois, le nourrisson fait de grosses crises de larmes le soir. Survenant généralement vers le cinquième repas de la journée, ces pleurs sont tout à fait normaux. Il s’agit, pour bébé, du seul moyen d’expression qu’il connaisse et dont il dispose pour extérioriser ses sentiments. Les pleurs du soir sont très fréquents, et sont communs à tous les nourrissons. Si le constat peut rassurer, il est aussi important de savoir que les crises de larmes durent de 10 minutes à plus de 3 heures. Une durée sur laquelle le nourrisson prend le temps d’exprimer toutes les émotions qu’il a pu accumuler tout au long de la journée.

Ces crises sont souvent de forte intensité, souvent associées à des cris de colère dont le nourrisson a besoin de se défaire. Bien que les pleurs du soir ne semblent pas avoir de déclencheurs spécifiques, ils sont nécessaires au bien-être du tout petit. Ces moments servent d’exutoire pour le bébé, qui se décharge de différentes tensions. Ces dernières sont notamment dues aux nombreuses découvertes que le nouveau-né fait sur une seule journée. Face à autant d’événements auxquels il est exposé, le nourrisson ressent le besoin vital d’exprimer son ressenti. Les pleurs du soir, alors assimilés à des pleurs de décharge, sont des moments où bébé ne parvient pas à se calmer seul.

Comment faire face aux pleurs du soir ?

Chacun y va habituellement de sa solution maison pour tenter de calmer bébé lors de ses crises d’angoisse. Si les parents vivent ces moments avec impuissance et désarroi, ils sont aussi synonymes d’angoisses et de désemparement. Les jeunes parents se retrouvent dans une situation qu’ils ont du mal à gérer, alors qu’ils aimeraient apporter tout leur soutien et leur réconfort à leur enfant. Face à des pleurs incessants et des efforts qui n’ont pas d’effet immédiat sur l’humeur du nourrisson, il existe des solutions qui peuvent vous aider à mieux vivre ces soirées stressantes.

Offrez du calme à votre bébé

Votre nourrisson a besoin d’un endroit calme pour l’aider à s’apaiser. Bien que les pleurs puissent être difficiles à vivre, ne laissez pas votre nouveau-né y faire face seul. Le contact que vous offrez à votre enfant lui permet d’évacuer plus rapidement ses frustrations. Placez-le sur un avant-bras avant de le promener dans la maison. Une ambiance calme et une faible luminosité sont à privilégier pour que bébé retrouve son calme. Des paroles douces, bienveillantes et apaisantes vous aideront également à limiter la durée de la crise de larmes.

Si le pouvoir des mots ne fonctionne pas sur votre nouveau-né, optez pour des caresses qui le rassureront. Installez-le dans une position dans laquelle il se sent bien. Couché sur le dos, croisez ses bras au niveau de sa poitrine pour qu’ils exercent une faible pression. Cette astuce contribue à rassurer le nouveau-né qui profite de votre soutien pour se sentir mieux.

Pleurs du soir de bébé : enquête et solutions l'apaiser et s'apaiser !

Ne cédez pas aux solutions de facilité

Plus d’un parent affronte les pleurs du soir en laissant le nourrisson livré à lui-même ou en le gavant de sédatifs. Ces solutions de facilité continuent à être sollicitées par des parents dépassés par les événements… mais aussi parce que les grands-parents continuent à conseiller des approches négatives. Ces derniers sont encore nombreux à prôner la vieille méthode : plus d’un grand parent vous conseillera de laisser le bébé pleurer pour se faire les poumons, pour trouver son rythme de sommeil ou tout simplement pour trouver son autonomie dès le plus jeune âge.

Si l’on sait aujourd’hui que ces méthodes ne fonctionnent pas, je peux aussi affirmer qu’elles contribuent à accroître les frustrations et le sentiment de mal-être du nouveau-né. Les approches préconisées par les pédiatres de la fin du XXe siècle ne feront, tout au plus, que limiter votre implication dans les premières expressions de votre enfant.

Un besoin d’être rassuré

Un bébé qui pleure exprime généralement un besoin physiologique ou un besoin d’être rassuré. Parfois, votre enfant exprime simplement le besoin de ressentir votre présence grâce à un contact physique. Si ces pleurs du soir peuvent donc s’expliquer par un simple manque d’attention, par un épuisement ou par la nécessité de remplir un besoin somatique, votre nouveau-né a besoin d’une réponse positive de votre part. Ce besoin d’être rassuré et materné s’exprimera ensuite de plusieurs façons. Marquer votre présence dès les premières tentatives d’expression de votre nourrisson vous permet de développer un lien privilégié.

Exprimez votre implication

Quelle que soit l’origine des pleurs du soir, votre enfant aura besoin de savoir que vous êtes là pour l’aider à passer le cap. Exprimez votre implication avec des mots pour que votre nourrisson puisse comprendre que vous n’êtes pas indifférent à ce qu’il ressent. Il est important que votre enfant sache que vous avez la capacité de l’aider, et que vous faites de votre mieux pour lui procurer l’apaisement dont il a besoin.

Optez pour des activités relaxantes

Les activités relaxantes vous aideront à calmer plus rapidement votre nourrisson. La promenade dans la maison ou dans un endroit calme n’est pas la seule alternative qui s’offre à vous : lire une histoire peut également être bénéfique. La lecture sera alors un moment privilégié que vous pourrez développer sur le long terme. Vous pouvez également faire appel à la musique pour faire face aux grosses crises de colère.

Comme des paroles apaisantes, une musique douce aura le pouvoir d’apaiser votre nourrisson. Misez sur des musiques classiques et joyeuses pour suggérer une meilleure humeur à votre enfant. Savoir faire preuve de calme et de patience sera aussi essentiel pour l’aider à adopter une meilleure humeur, surtout lorsque vous aurez besoin de le prendre souvent dans vos bras pour le rassurer.

C’est tout à fait normal de se sentir impuissant

Il est important de comprendre que les pleurs de bébé sont une part inévitable de la parentalité, surtout pendant les premiers mois. Vous pouvez vous sentir désemparé et frustré, surtout lorsqu’ils persistent malgré tous vos efforts. Ces sentiments sont tout à fait normaux et il est important de les reconnaître. Prenez des pauses lorsque vous en avez besoin et ne vous sentez pas coupable de demander de l’aide à un ami, à un membre de la famille ou même à un professionnel.

Une évolution au fil du temps

Il est crucial de comprendre que ces pleurs du soir sont une phase transitoire. Votre bébé évoluera et se développera rapidement, et cette période de pleurs intensifs finira par passer. Au fur et à mesure que votre bébé grandit, il commencera à développer de nouvelles façons de communiquer avec vous, rendant ces moments de pleurs moins fréquents et intenses. Il est important de rester patient et compréhensif, en se rappelant que cette étape difficile est temporaire et contribue à l’évolution et à la croissance de votre bébé.

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