Le caprice est le comportement manipulateur d’un enfant qui se mettrait dans tous ses états afin d’obtenir ce qu’il souhaite. Seulement, avant 4/5 ans, l’enfant n’est pas en capacité intellectuelle pour le faire.
Il est difficile pour la société d’admettre que les caprices des jeunes enfants soient un mythe, car cela impliquerait une grande remise en question sur les convictions passées. En somme, ce que l’on appelle aujourd’hui « caprices » sont des manifestations dérangeantes d’enfants que les adultes ne comprennent pas ou ne veulent pas comprendre, mais derrière ces « caprices » se cachent des besoins cachés, que les enfants ne peuvent simplement pas expliquer avec des mots ; c’est à nous, adultes de les comprendre.
« L’esprit de l’enfant est disposé, jusqu’à ses racines, à l’obéissance. Seulement, quand l’adulte lui demande de renoncer à la commande du moteur qui le construit avec des lois inaltérables, l’enfant ne peut pas obéir. C’est comme si, à l’époque de la dentition, on lui demandait d’empêcher ses dents de sortir. Les caprices et la désobéissance de l’enfant sont les explosions d’un conflit vital entre sa poussée créatrice et son amour de l’adulte, qui ne le comprend pas » – Maria Montessori, L’enfant
Voir le mal où il n’y est pas
Si un adulte n’arrive pas à s’endormir, alors on dira de lui qu’il n’est tout bonnement pas fatigué. Si l’enfant, lui, n’arrive pas à s’endormir et souhaite se lever, alors on dira de lui qu’il fait un caprice et qu’il ne souhaite pas dormir.
Si un adulte ne finit pas son assiette, alors on dira de lui qu’il n’a plus faim. Si l’enfant refuse de finir son assiette, alors on dira de lui qu’il fait un caprice et qu’il n’aime sans doute pas la nourriture qui lui est proposée.
Ce sont des exemples tout simples qui mettent en lumière la différence de vision des choses concernant l’adulte et l’enfant.
Un enfant dans un monde d’adulte
Il est tout à fait normal que l’enfant puisse se sentir dépassé certaines fois, et réagisse à sa façon :
Les enfants sont dépendants des adultes ; ils sont limités physiquement car ils sont encore petits de taille ; ils ont encore du mal à se faire comprendre correctement ; ils doivent apprendre une grande quantité de choses chaque jour puis faire des essais (plus les erreurs liées aux essais…). Leurs cerveaux sont encore immatures, en particulier celui qui gère leurs émotions.
Les enfants ne sont donc pas capables de gérer leurs émotions et de prendre du recul sur ce qu’ils sont en train de vivre ; ils en seront capables mais un peu plus tard, c’est pour cela que l’on appelle la période des 7 ans : « l’âge de raison ».
Les impulsions de l’enfant
Avant 4 ans, les enfants n’ont pas la capacité de freiner leurs impulsions comme nous sommes capables de le faire. L’enfant, au contraire de nous, vit toujours dans le présent. Quant à nous, adulte, nous pensons toujours à ce qu’il peut se passer après. Exemple : je finis vite de manger et je débarrasse la table. Quand un enfant a envie de sauter dans une flaque d’eau par exemple, il ne pensera pas aux conséquences : vêtements mouillés, possibilité de tomber malade… Le cerveau de l’enfant a construit une image mentale (sauter dans l’eau) et il est quasiment impossible de la freiner, ce qui provoque souvent des conflits parents/enfants.
Prenons l’exemple d’un enfant qui fait du toboggan au square et que son papa, très pressé de rentrer, coupe l’élan de son fils en lui demandant d’arrêter de jouer tout de suite et en lui disant qu’ils doivent rentrer à la maison. L’enfant qui prenait du plaisir et qui ne pensait pas à ce qui pouvait arriver par la suite risque grandement d’être frustré et de se mettre à pleurer ou crier… Pour empêcher cette frustration ou pour la minimiser, vous pouvez dire à l’enfant : « Encore deux tours de toboggan et on rentre à la maison ! », de cette façon l’enfant est prévenu qu’il doit arrêter de jouer, mais qu’il a le droit à encore deux tours de toboggan avant d’arrêter.
Les sources de crises connues
La fameuse crise au supermarché
Au supermarché, par exemple, il y a de nombreuses stimulations visuelles et sonores qui dépassent la capacité du jeune enfant à les recevoir et à les traiter. L’enfant se sent dépassé par tout ce qu’il peut voir et entendre. Prenons l’exemple tout simple et plus connu des bonbons, gâteaux, jouets… L’enfant est susceptible de se sentir perdu devant toutes ces tentations. Son système nerveux devient donc surchargé et, dès qu’une contrariété arrive (frustration), l’enfant peut déverser toutes les tensions qu’il aura accumulées jusqu’alors et faire une crise. Ce ne sont pas des caprices !
A ce moment-là, n’oubliez pas que l’enfant vit une surcharge émotionnelle trop importante pour lui, pour qu’il l’a gère seul. L’enfant a besoin de vous. Si l’adulte lui demande de ne pas crier, en criant lui-même, l’enfant ne comprendra pas et risque fort d’augmenter sa crise. Évitez de céder en lui achetant des bonbons, par exemple, prenez-le contre vous et parlez lui avec une voix douce, avec empathie.
Il serait préférable de ne pas amener l’enfant au supermarché pour éviter cette surcharge émotionnelle, et si vous le faites, il existe une petite astuce qui fonctionne la plupart du temps : donnez de petites tâches à l’enfant comme aller chercher des pommes, etc. Faites-le participer aux courses afin de lui donner de petits objectifs et donc, d’occuper son esprit et de lui éviter quelques rayons tentateurs.
Les sorties de crèches
Il arrive souvent que les parents se culpabilisent car, en arrivant à la crèche on leur dit que la journée de leur enfant s’est bien passée, mais dès qu’ils récupèrent leur enfant, celui-ci se met à pleurer. Ne culpabilisez plus, ceci est tout à fait normal ! Toute la journée l’enfant a pu vivre un tas d’émotions et quand il vous revoit le soir il se sent en sécurité avec vous et peut enfin se libérer de toutes ces tensions. L’enfant sait que vous l’aimez et qu’il peut tout à fait réagir de cette façon, en étant lui-même.
Cela peut tout à fait nous arriver également ! Si par exemple, une personne a passé une mauvaise journée, il peut arriver qu’elle réponde mal à son conjoint(e) en rentrant à la maison, à force d’avoir pris sur elle toute la journée, elle a eu besoin d’extérioriser cette fois. Certes, extérioriser de cette manière n’est pas l’idéal, mais cela peut arriver à tout le monde.
Les étiquettes posées sur l’enfant
Quand par exemple, un enfant manifeste de la colère car il n’est pas content, on a tendance à dire qu’il est mal élevé et que ses parents ne sont pas forcément de très bons parents. Or, le jeune enfant n’a pas encore la capacité de réguler ses émotions. A force de recevoir ces étiquettes, l’enfant pourra perdre confiance en lui et son estime de lui sera complètement diminuée.
« La crise est le symptôme, et non la cause du problème. »
Ajuster notre comportement
Dans notre quotidien, nous n’avons pas toujours conscience de l’impact de nos paroles et de nos comportements sur les enfants.
Il suffit que l’enfant demande notre présence, notre écoute et que nous lui répondons : « Je suis occupée, je jouerai avec toi plus tard », en ne le regardant pas dans les yeux, l’enfant peut s’imaginer que nous ne l’aimons plus comme avant. Il suffit simplement d’arrêter quelques instants ce que nous sommes en train de faire, de regarder l’enfant dans les yeux en lui expliquant que pour le moment nous sommes très occupés mais que, dès que nous aurons fini, nous pourrons venir jouer avec lui. Ce sont autant de petites choses comme celles-ci qui amélioreront notre quotidien et celui des enfants.
Si, quand nous rencontrons un problème, nous nous mettons à crier par exemple, alors l’enfant (grâce à ses neurones miroirs) fera la même chose lorsqu’il sera contrarié. Certaines paroles, certains actes peuvent nous paraître anodins mais ne le sont pas pour nos enfants. Nous devons donc leur montrer le bon exemple !
Voir la situation autrement
Quand l’enfant manifeste sa colère, par exemple, au lieu de poser un jugement hâtif sur lui en pensant qu’il est capricieux et surtout, en lui verbalisant, il serait beaucoup plus judicieux et bienveillant de se demander quel est le besoin de l’enfant à ce moment précis et comment trouver une solution qui pourra l’aider, surtout si l’enfant n’est pas en âge de se faire comprendre par des mots clairs. Il est préférable d’accompagner l’enfant que de le juger.
Vers une posture bienveillante
Afin d’accompagner l’enfant en toute bienveillance, voici deux conseils à mettre en place lors de situations qui semblent complexes, autant pour l’enfant que pour l’adulte :
Comprendre pourquoi l’enfant agit comme cela
Prenez du recul sur la situation, évitez le jugement hâtif et observez l’enfant. Vous verrez rapidement qu’il va chercher à exprimer quelque chose qu’il n’a pas encore la capacité de verbaliser. L’enfant peut faire comprendre sa frustration, par exemple, d’une manière qui peut vous heurter, de manière complètement involontaire. Une fois que vous en êtes conscient et que vous avez pris du recul, vous pouvez agir de façon compatissante et bienveillante afin de lui venir en aide.
Si un enfant de 4 ans tape ou mord, vous pouvez l’aider et l’accompagner dans ses émotions.
L’enfant agit comme cela pour attirer l’attention. La patience de l’enfant n’est pas bien développée à cet âge-là, les émotions le submergent et la zone du cerveau qui les traitent n’est pas encore en phase de maturation. Tout ceci pousse l’enfant à avoir des gestes instinctifs, comme taper, par exemple.
Faire passer le message à l’enfant
N’hésitez pas à vous mettre en contact avec l’enfant en lui faisant un câlin, par exemple. Verbalisez vos ressentis et les siens, en mettant des mots sur ses émotions, pour montrer que vous les avez compris. Profitez de ce moment calme pour le questionner, il est possible qu’il vive une période ou un événement difficile (déménagement, problèmes à l’école…).
Sanctionner l’enfant n’est pas le meilleur moyen. Proposez-lui plusieurs solutions et discutez-en ensemble.
Conclusion
Le problème de la société est d’employer le mot « caprice » à tout-va, sans chercher ce qu’il se passe derrière ces pseudos-caprices. Les caprices, comme nous l’avons vu plus haut, sont des tempêtes/décharges émotionnelles vécues par les jeunes enfants. Au lieu que les parents ne punissent les enfants, ils devraient les écouter et les accompagner dans leurs émotions. Si tout le monde agissait de la sorte, bien des problèmes seraient évités et tout le monde s’en porterait bien mieux, autant les enfants que les adultes.
Bonsoir, ma petite fille de 3 ans ne veut pas aller se coucher ( sieste et soir); cela engendre une situation très fatigante pour moi; j’adopte une attitude bienveillante, je cherche des solutions ( mettre de la musique, veilleuse, porte ouverte ….. ) mais il faut toujours que je finisse par menacer de punition ( le piquet pour réfléchir) et même que je le fasse ; cela finit donc toujours par des larmes et des cris de sa part; je reste zen pour ne pas faire monter la pression;
Quel est le besoin que je n’arrive pas à comprendre ? Merci de votre aide
Bonjour,
votre fille rencontre peut-être une peur inconsciente liée au sommeil, comme la peur d’être seule par exemple, là où une porte ouverte ne suffirait pas. De plus, l’enfant a son propre rythme et il est donc possible que votre fille ne soit pas du tout fatiguée au moment où vous souhaitez qu’elle se couche. Plus un enfant est menacé d’être puni etc, plus il va se braquer et avoir peur de la situation en question. N’hésitez pas à bien dialoguer avec elle pour comprendre ce qui ne va pas.
En vous souhaitant une belle journée,
Fanny
Bonjour, mon fils de 4 ans fait de grosses crises de colère (se frappe lui même ou peut même me frapper) et n’arrive pas à gérer sa frustration. Malgré une approche bienveillante mais ferme nous sommes désemparés et perdons parfois patience car ces situations sont quotidiennes, de la crise classique au supermarché pour un jouet, ou encore à la maison pour un oui ou pour un non. Cette situation nous inquiète beaucoup.
Bonjour,
j’arrive plutot tard sur le forum mais ma fille a 4 ans et pour ma part, je gere la crise du supermarche en lui proposant de prendre le jouet ou la peluche ou le ballon pendant le temps du supermarche ensuite nous allons le reposer a sa place.
comme ca elle aura joué avec le temps des courses et puis ca lui suffit chaque fois! elle ne veut pas forcement que je lachete, elle veut juste joué sur le moment ou dire que ca lui ferait plaisir de l’avoir car elle a besoin de le verbalisé.
J’espere que ca pourra aider. etre parent n’es pas une mince affaire! bon courage a tous 🙂
Bonjour Ma fille de 2 ans et 10 mois fait des caprices, elle se met a pleurer dun coups et on sait pas pourquoi, elle crise, elle se roule par terre et je sais qu il faut lui parler doucement lui demander pourquoi mais elle n ecoute pas et elle ne s arrete pas. je narrive plus a gerer. je ne sais meme pas si elel me comprend, on vit en Suede et je lui parle francais mais elle est toute la journee en maternelle avec du suedois.
Je ne sais plus quoi faire, j ai peur qu elle escalade dans ses caprices. je ne sais plus comment agir dans ces situations, je suis desperee.
Bonjour Cyrielle,
Ne vous inquiétez pas, cette période est tout à fait normale et s’appelle le Terrible two, ou tout simplement : la crise des deux ans. Tous les enfants passent par cette période.
Je vous envoie ci-dessous le lien de mon article consacré au terrible two, en espérant que cela puisse vous venir en aide.
https://decouvrir-montessori.com/comment-gerer-la-crise-des-deux-ans-terrible-two/
En vous souhaitant un bel après-midi,
Fanny
Bonjour,
Nous avons 3 enfants 1 de 7 ans d une precedente union , 1 de 2ans 5 mois et 1 dernier de 18 mois. Et celui de 2ans nous en fait bien baver en ce moment. Refus categorique… S oppose tout le temps a nous . Le pire etant pour les trajets en voiture. Quand il etait tout petit il s endormait tout le temps pas de probleme et maintenant c est une guerre sans fin . On en peut plus. Je dois le forcer au bout d un moment car le matin je court vraiment partout et n ai plus le temps de négocier et la c est crise déclenchée automatiquement. Et dès qu il a décidé qu il irait pas il hurle se tord dans tous les sens.. quitte a me faire mal ou se faire mal. Je suis désespérée. Le pire etant que le petit dernier s y met aussi a force. Comment faire ?
La voiture ne le rend pas malade. Parfois ( quand il est calme) ca se passe bien mais en ce moment c est très rare..
Bonjour Marine,
Je comprends tout à fait que cette situation soit complexe à gérer. Cette période est tout à fait normale et s’appelle le Terrible two, ou tout simplement : la crise des deux ans. Tous les enfants passent par cette période.
Je vous envoie ci-dessous le lien de mon article consacré au terrible two, en espérant que cela puisse vous venir en aide.
https://decouvrir-montessori.com/comment-gerer-la-crise-des-deux-ans-terrible-two/
En vous souhaitant un très beau Dimanche;
Fanny
Bonjour Marine,
J’ai vécu une situation similaire avec mon plus jeune. Le problème était que je l’asseyais moi-même dans le siège auto pour aller vite et l’attacher (justement moi aussi j’étais pressée le matin) alors qu’il voulait grimper lui-même dans son siège auto. Il voulait en profiter pour travailler sa motricité ce qui est tout à fait légitime puisqu’ils sont immobilisés ensuite dans la voiture…
Une piste à explorer ?
Souvent quand les besoins des enfants de réaliser quelque chose par eux-même alors qu’ils ont besoin de s’entraîner provoque des situations de crise.
En espérant que cela pourra vous aider.
Bonjour,ma fille aura 4ans en avril ,petite fille joyeuse mais capricieuse son grand frère est âgé de 8ans il a toujours été très calme jamais de caprices il est très doux avec sa sœur s’amuse beaucoup avec elle ,ils sont très complice ,en revanche dés qu’elle a l’occasion d’en l’embêter ou de lui faire mal elle n’hésite pas avec papa nous avons penser à de l’an jalousie ,pourtant nous les traitons exactement pareil ,quand elle n’est pas contente par ce qu’on lui refuse quelque chose ex(un gâteau avant le repas) elle refuse dans ce cas de manger et quand nous essayons de comprendre ou quand on lui pose une question elle refuse de nous rependre et elle pleure ,cela nous rend si mal ,elle n’a jamais le même comportement avec papa qu’avec moi ,certainement par ce qu’il cède moins que moi je ne sais pas trop ,ça me désespère , si je ne suis pas là elle est adorable et dés qu’en j’arrive elle change complètement ,elle pleure ou bien elle me fais forcement un caprice ça me rend folle ,nous avons beau lui expliquer les choses calmement lui faire un câlin pour la calmer et la rassurer ça bébé parce pas à tout les coups ,comment gérer ça ???avez vous des conseils svp !
Bonsoir,
Je comprends tout à fait que cette situation soit complexe à gérer pour vous. Votre fille est sans doute dans la période du « Terrible two », ou tout simplement dans : la crise des deux ans. Tous les enfants passent par cette période, ne vous inquiétez pas, cela est normal et finit par passer. 🙂
Je vous envoie ci-dessous le lien de mon article consacré au terrible two, en espérant que cela puisse vous venir en aide !
https://decouvrir-montessori.com/comment-gerer-la-crise-des-deux-ans-terrible-two/
En vous souhaitant une belle soirée, et tous mes vœux pour cette nouvelle année,
Fanny
Il est écrit 4 ans et pas 2…….
Bonjour,
Oui, et cela n’est pas une erreur : avant 4/5 ans, ce que l’on croit des caprices n’en sont pas encore.
Si vous parlez du Terrible two, qui lui commence aux alentours des deux ans, cela est autre chose.
Cordialement,
Fanny
Bonjour,
Notre fille a 3ans et en se moment tout est un nom catégorique, j’essaie de changer de conversation pour arrivé à mais fin comme s’habiller, manger mais cela fonctionne très peu, elle nous dit qu’elle n’est pas contente et quand je demande pourquoi elle pleure de plus en plus, elle parle très bien, donc je lui explique que je suis la pour l’écouter et que je l’aime mais que je ne comprend pas pourquoi elle ne veu pas ? Pou ez vous m’aider car notre fille était douce et calme et depuis le confinement et encore pire depuis le deconfinement c’est compliqué, même le matin quand je la réveil tout doucement elle est en colère ? Je ne comprend pas ?
Merci de votre aide
Bonjour,
Il est possible que votre fille doit dans la période du Terrible Two, malgré ses 3 ans. Je vous laisse l’article ci-dessous, qui pourra peut-être vous intéresser :
https://decouvrir-montessori.com/comment-gerer-la-crise-des-deux-ans-terrible-two/
Je vous laisse également un article sur l’enfant et ses émotions, afin de l’accompagner au mieux à gérer celles-ci :
https://decouvrir-montessori.com/accompagner-enfants-emotions/
En vous souhaitant un très bel après-midi,
Fanny
Bonsoir,
Mon petit garçon de 3 ans ne veut plus se brosser les dents. Chaque soir, c est une guerre sans fin. Il refuse d’ouvrir la bouche, fait semblant de se brosser les dents et simule même qu il tousse et va vomir. Bref, je suis désemparée car cela finit en pleurs et à la force car il a déjà une carie. Meme les voisins l entendent. Et bien sûr, je culpabilise car il pleure tellement qu il finit par s endormir en larmes.
Bonjour Mylène,
J’imagine que cette situation ne doit pas être simple à gérer pour vous !
Vous pouvez essayer de repérer un moment où votre petit garçon semble calme et serein pour vous asseoir en face de lui en lui demandant pourquoi il refuse de se brosser les dents. La communication est la meilleure des alliées. 🙂 Vous pouvez lui poser un certain nombre de questions comme : « Est-ce que tu as déjà eu mal en te brossan les dents ? », et chercher le pourquoi du comment. Ensuite, vous pouvez essayer de jouer sur le fait qu’il ait une carie en lui disant que pour ne pas avoir mal, justement, il est important de se brosser les dents. Proposez-lui par exemple de se brosser les dents sous forme de jeu : il vous brosse les dents et vous lui brossez les siennes… Trouver quelque chose de ludique pour revenir à un brossage régulier et sans craintes, surtout.
J’espère que cela pourra vous venir en aide !
Belle journée à vous, et mes meilleurs voeux pour cette nouvelle année,
Fanny
Bonjour,
J’ai 2 enfants, une fille de 9 ans et demi et un garçon de 6 ans et demi.
Depuis juin dernier nous avons aménagé avec mon conjoint et ses 2 enfants, une fille de 12 ans et un garçon de 10 ans pour qui tout est dû, les enfants rois…
Les relations sont très compliquées, avec moi encore plus, et depuis quelques semaines mon fils de 6 ans et demi me fait des colères et des caprices à n’en plus finir… pour tout et pour rien ! Très difficile de le cadrer, à l’école également (seulement la semaine où ils sont tous les 4 à la maison)
Est-ce un passage obligé à son âge ?
Je suis un peu perdue avec tout ça…
J’aurais bien d’autres questions mais je crains que mon commentaire soit très long 😉
Je vous remercie.
Bonjour mon fils a 2 ans et demi et le coucher et devenu un calvaire depuis 1 semaine maintenant grosse crise au moment du couché il se relève de son lit pour quitté la chambre m’appelle sans cesse pour me dire tour et n’importe quoi … quil à soif quil à pas mangé quil à roté quil à fais pipi quil veut un câlin….. Je fais des allé retour sans cesse pour le remettre au lit . Nous avons un rituel de couché qui es le même depuis ses 1 ans je nai jusqu’à présent jamais eu de problèmes avec son endormissement il a toujours dormi seul et dans sa chambre . Jai essayé de rester avec lui le temps quil sendorme pas fonctionné il me cherche pour me donné son doudou ou sa couverture… Je lai pris dans mon lit finalement mais il nas pas cette habitude de cododo donc il me tripote partout et ne dors quand même pas .. hier encore il s’est endormi à 1h du matin alors quil était couché depuis 9h .. Je commence serieusement à perdre patience et remettre mes pratiques en questions je ne sais plus trop comment agir pour le rassurer et le calmer pour que le couché se passe à nouveau dans de bonne condition
Bonjour,
Je comprends tout à fait que cela ne doit pas facile à gérer !
Vous pouvez faire quelques petits exercices de relaxation/respiration avec votre petit garçon, et les faire de nouveau le soir avant son coucher pour créer un nouveau rituel. Vous pouvez également prendre un moment rien qu’avec lui, au calme, pour lui poser quelques petites questions simples sur son quotidien, car il y a peut-être quelque chose que votre petit garçon aurait « mal » vécu.
Enfin, il m’arrive d’accompagner mon fils dans son endormissement en lui donnant mes mains pour qu’il les tiennent (ou un doudou), en le regardant dans les yeux et en lui fredonnant des chansons, jusqu’à endormissement total. Il suffit parfois de petites choses pour y arriver mais ce n’est pas toujours simple de trouver les astuces !
Je vous souhaite une belle journée !
Prenez bien soin de vous durant cette période spéciale,
Fanny
Bonjour,
Depuis toujours mon fils qui a maintenant 5 ans, a des périodes où il ne supporte pas ses vêtements, chaussures, il me dit que ça le gêne, que ça le sert… je remarque que cela se produit à chaque début de saison. Cela dégénère généralement en grosse crise de larme et de hurlements. Quand je lui propose des solutions, il me répond qu aucune ne lui convient. Cela peut durer plusieurs heure.je sait plus quoi faire.
Bonjour Sophie,
Vous pouvez peut-être essayé de parler à votre petit garçon de chaque saison en détails et des changements que celles-ci comportent, en lui donnant également des photos de vêtements qu’il devra associer aux bonnes saisons, afin qu’il puisse savoir quel vêtements il portera bientôt et qu’il se sente bien avec ceux-là.
En vous souhaitant une belle journée,
Fanny
Bonjour,
Nous avons un petit garçon de 4 ans, et un petit garçon qui est né récemment, le 19/04.
Mon grand est ce qu’on appelle un haut potentiel. Nous essayons avec lui la méthode d’éducation bienveillante avec notamment le décryptage grâce au tableau des comportements miroirs et aussi la méthode du choix plutôt que celle du sinon tu seras punis/on t’enlèvera un jouet, etc…
Notre Loulou n’a jamais été fan du dodo. Il n’a fait ses nuits qu’à 3 ans et demi quand son rgo s’est enfin calmé. Pour la sieste c’est toujours compliqué de l’y mettre, mais quand il dort il dort. Depuis quelques semaines, et pire encore depuis ma semaine à l’hôpital pour l’accouchement et mon retour à la maison avec son frère, il ne veut plus aller à la sieste. Il dit qu’il n’a pas envie. Ensuite il s’énerve. Avant il nous frappait même dans sa colère mais nous avons réussit à arrêter ce processus. Maintenant il pleure en criant. Nous supplie, m’appelle sans cesse en pleurant en disant s’il te plaît maman je t’en supplie. Et continue de hurler. Lorsque nous utilisons la méthode du choix, il nous l’a retourne en l’utilisant aussi : « c’est simple maman, c’est soit je ne dors pas, je descends jouer et je ne fais pas de caprice, soit je reste dans mon lit et je fais un caprice. C’est simple, c’est toi qui choisit maman ». Ou bien il veut que l’on reste vers lui encore et encore, alors que dès le départ nous avions fixé un nombre de minutes où nous resterions et lui avons dit l’heure à laquelle nous partons de sa chambre (il a une projection de l’heure au plafond). Au salon, nous avons des affiches de routine, et une horloge pour lui où nous lui disons sur quel chiffre doit être la grande aiguille pour la sieste et c’est lui qui surveille.
Rien n’y fait. Ces derniers temps nous sommes « obligés » de passer par la punition/suppression de jouets. Il s’endort en larmes, angoissé et nous n’aimons pas ça. Je déteste même cela. Il n’aime pas dormir seule au dessus (notre chambre est en bas), nous avons mis en place des rituels car il a peur de plein de choses. Nous discutons avec lui aussi, quand il le souhaite (quelquefois il nous dit clairement qu’il n’a pas envie de discuter), mais rien ne semble l’apaiser. L’arrivée de son frère y est certainement pour quelque chose, mais je ne sais plus par quel moyen l’aider. Avez-vous une idée ?
Bonsoir Madame,
Je pense en effet que l’arrivée de son petit frère peut jouer. Peut-être que votre grand garçon se dit qu’aller à la sieste fait « bébé », et lui renvoie une image de « petit garçon ». Cependant, dans ma classe, il y a beaucoup, beaucoup d’enfants de 4 ans qui sont dans le même cas que votre fils : ils ne veulent plus aller à la sieste. Nous ne forçons jamais un enfant et, avec l’accord des parents (qui font la même chose chez eux), les enfants restent éveillés et, s’ils sont fatigués alors, ils vont se reposer dans le coin calme. Quelques fois, il suffit juste d’une petite transition normal de quelques jours voire semaines et, les enfants sont finalement en pleine forme tout l’après-midi. Cela dépend du rythme de chaque enfant. Un certain nombre d’enfants n’ont d’ailleurs plus besoin de sieste à 4 ans -où temporairement-, peut-être est-ce le cas de votre petit-garçon.
En vous souhaitant une belle soirée,
Fanny
Bonjour
Mon garçon de 3 âns 1/2 va rentrer a l’école en Août.
Il ne peut pas rester 5 minutes dans une salle sans faire de bruits il veut absolument jouer et courir. Si on ne l’emmène pas à l’extérieur il crie et pleur. A chaque fois c’est la même chose s’il n’obtient ce qu’il desire. On lui fait du chantage mais cela ne fonctionne pas à chaque fois. Il ne m’écoute pas quand je lui dit d’arrêter ou d’attendre et qu’il faut rester sage.
Bonjour mon petit fils de 13mois tape sa maman pour tester je pense, quand ma fille lui dit non, il la regarde dans les yeux laisse sa main en l aire et recommence, ce n est pas bien terrible, il teste bcp en ce moment mais ma fille se demande si il y a une’ maniere appropriée de réagir.
Bonjour,
En effet, votre petit fils doit tester votre fille ou reproduire un geste qu’il a pu voir quelque part (crèche, extèrieur…). A force de lui expliquer clairement, avec des phrases courtes et précises, votre petit fils comprendra par lui-même les règles de vie, à son rythme.
Belle journée à vous,
Fanny
Bonjour à tous.
Nous avons un garçon de 5 ans en novembre. Nous venons d accueillir le petit frère y a presque 3 mois. Nous vivons un enfer chaque jour. Je fond en larme tellement je suis à bout. Toute situation est source de conflit et uniquement quand mon mari et moi sommes reunis. Nous ne savons plus quoi faire. La bienveillance, les punitions, le tableau des récompenses, les règles affichées en mode super nany… Et j en passe. Nous n osons même plus sortir ou inviter des gens car nous avons honte…. Car il tape, il nous crache dessus, il casse tous ses jouets, il veut des bisous et câlins mais les refuse donc il part en crise., Il nous harcelé jusqu a ce qu on cède ( mais on ne cède pas)., Il rigole quand on se met en colère… Bref on arrive a détester les moments passés avec lui. On voit une pedo psy en septembre mais en attendant on passe des journées entière a être sur les nerfs. On vit un vrai calvaire… Avez vous des pistes à me donner ?
Bonjour Madame,
J’imagine que la situation ne doit pas être simple à gérer, mais cela est dû, je pense, à l’arrivée du petit frère. Votre grand peut « régresser » car il vit mal la situation – cela arrive à beaucoup d’enfants.
Je vous laisse trois articles qui, je l’espère, pourront vous accompagner dans cette période :
https://decouvrir-montessori.com/regle-6-c-faire-appliquer-regles-a-maison/
https://decouvrir-montessori.com/mon-enfant-a-un-comportement-agressif/
https://decouvrir-montessori.com/solutions-remplacer-la-punition/
Bien à vous,
Fanny
Bonjour, j’ai une petite fille de 3ans, elle a commencé l école. Elle était très heureuse de commencé et pendant les 2 premiers jours se levait dans l excitation d aller rencontrer de nouveaux enfants. Cependant, elle a été un peu « secoué » par son enseignante qui voulait absolument qu’elle fasse les activités imposés. Ma fille est unique pour l instant, elle a toujours été libre et écouter par ses deux parents. Elle n est pas du tout capricieuse et très sociable envers les adultes et enfants. Depuis elle pleure dans son sommeil et me dit « no école » « non maîtresse » étant une maman à l écoute de mon enfant, je n ai aucune envi de la poser dans les pleures et m enfuir comme un voleur, j’ai envi de trouver une solution qui puisse la rendre heureuse. Pensez-vous que l éducation Montessori soit plus approprié?? Avez vous des solutions à me propose pour que ma fille grandisse sainement? Merci d avance de votre réponse
Bonjour,
Je comprends tout à fait votre inquiétude ! Les premiers jours/première semaines d’école ne sont pas simples. Cependant, il est possible que ce soit « seulement » dû au grand changement, dû au stress des premiers jours et des nouvelles rencontres (maîtresse et camarades). Cependant, en effet, la pédagogie Montessori respecte le rythme de chaque enfant, et n’impose pas d’activité au sens stricte. Le matériel est construit et disposé dans l’ambiance de façon à ce qu’il soit attrayant pour l’enfant, et si ce dernier ne va pas spontanément vers telle ou telle activité alors, l’éducateur accompagnera l’enfant vers le travail. Il y a un réel cadre dans les écoles Montessori, mais le rythme et la personnalité de chaque enfant sont pris en compte et respecté.
En vous souhaitant une belle journée,
Fanny
Bonjour,
Ma fille a 15 mois est depuis Plus de 1 mois elle Pousse des cris. Je pense que c’est pour attirer l’attention ou c’est sa manière de s’exprimer j’essaie de lui dire doucement de ne pas crier mais je ne pense pas qu’elle comprenne. Pareil quand on sort elle fais que crier et ce n’est pas un petit cri, d’ailleurs j’ai beaucoup de réflexions et regards. J’aimerai savoir si c’est une passade ou si il y a un moyen quel arrête de crier autant elle fais que sa de la journée.
Merci pour votre réponse
Bonjour Siham,
Je comprends tout à fait que cela vous interroge mais, ne vous en faites pas, cela est normal chez beaucoup d’enfants. Je me rappelle pour la première fois avoir vu le fils d’une amie (peut-être même un peu plus jeune que votre fille) pousser de grands cris, sans raison apparente. Les enfants vont tester leur voix, grâce à ces cris. Je comprends que cela puisse vous gêner, malgré tout, mais cela devrait passer, au rythme de votre petite fille.
En vous souhaitant une belle journée,
Fanny
Bonjour
Ma fille de 4 ans 1/2 fait plusieurs crises par jour. Elle refuse toutes frustrations. Son père et moi sommes fatigués de ces crises quotidiennes. Elle pleure, crie. Nous sommes présents, peut-être trop, je ne sais pas. Malgré la patience, les questions sur les besoins, les câlins, son comportement ne change pas. C’est une fille unique, d’où la question sur le « trop présent »… C’est une enfant intelligente, gentille, avec tout le monde. Avec nous, elle est beaucoup plus difficile. On dit que les parents sont plus « malmenés » par leurs enfants que les gens extérieurs, mais quelles solutions existent dans ces situations?
Merci beaucoup pour votre réponse!
Bonjour Nathalie,
Je comprends vos interrogations mais je ne pense que pas que l’on puisse être « trop présent », bien au contraire ! 🙂
Je vous laisse ci-dessous un article qui pourra sans doute vous intéresser :
https://decouvrir-montessori.com/accompagner-enfants-emotions/
N’hésitez pas si vous avez des questions !
Je vous souhaite une belle journée, ainsi que de beaux moments avec votre petite fille,
Fanny
Bonsoir Fanny,
Mon fils de 16 mois ne veux plus manger le soir et parfois le midi un refus catégorique il s’énerve rien cas la vue du plat et même le yaourt il le refuse avec mon mari on c’est plus quoi faire 🙁
Bonjour Justine,
Aux alentours des deux ans, les enfants ont beaucoup moins d’appétit, voire plus du tout et la majorité des enfants passent par là, il se peut que votre enfant se trouve dans cette période plus tôt que les autres mais, il est important d’aller en parler à votre pédiatre, pour celui-ci vous conseille au mieux. 🙂
Bel après-midi à vous,
Fanny
Bonjour mon petit garçon de 2 ans fais en ce moment une colère quand on le dépose chez la nounou, qui s’arrête dès que nous passons la porte. Il est très épanoui chez la nounou, tout se passe super bien. Mais dès qu on l emmene il grimpe a notre cou et pleure. Nous avons essayer le dialogue au maximum sans changement. Avez vous des idées pour qu il puisse comprendre.
Bonjour Virginie,
Je vous laisse deux articles ci-dessous qui pourra sans doute vous aider dans cette période :
https://decouvrir-montessori.com/accompagner-enfants-emotions/
https://decouvrir-montessori.com/comment-gerer-la-crise-des-deux-ans-terrible-two/#:~:text=%C3%80%20deux%20ans%2C%20les%20enfants,ou%20se%20mettre%20%C3%A0%20crier%E2%80%A6